Springreit-Olympiasieger Christian Kukuk critique le manque de valorisation du sport équin par son fédération
À l’approche des fêtes de fin d’année, Christian Kukuk, couronné champion olympique en équitation, se retrouve confronté à un dilemme. Malgré un calendrier bien chargé, il exprime une frustration croissante envers le rôle de son fédération dans la promotion de son succès. En effet, alors que d’autres athlètes pourraient tomber dans un état de torpeur après avoir atteint des sommets comme les Jeux Olympiques, Kukuk semble au contraire plus déterminé que jamais. « Bien sûr, il y a des journées où la motivation peut faire défaut », confie le cavalier de 34 ans. Cependant, dans le monde du saut d’obstacles, les opportunités s’enchaînent sans interruption, incitant Kukuk à se fixer de nouveaux objectifs.
L’un de ses projets à venir est un déplacement aux États-Unis au début de l’année prochaine, où il a prévu de passer plusieurs semaines en compétition avec six chevaux, dont Checker, son partenaire olympique. Bien qu’il soit conscient des défis financiers que cette démarche implique, il reste convaincu que l’effort déployé en vaudra la peine.
Fort de sa récente renommée, Kukuk a saisi toutes les occasions de représenter son sport depuis sa victoire à Paris. Que ce soit lors de cérémonies de remise de prix ou d’interviews, il s’est fait un devoir de se faire entendre et de faire briller davantage l’image de son sport. Il souligne que son succès ne doit pas être un événement isolé, mais un tremplin pour une meilleure visibilité du saut d’obstacles.
D’un point de vue critique, il remet en question les stratégies du Verband der Reitenden (FN), estimant que cette dernière devrait investir davantage dans la promotion des réussites de ses athlètes. Kukuk plaide pour une meilleure communication autour des mérites du sport équin, afin d’accroître son attractivité et son accessibilité.
En ce qui concerne sa pratique personnelle, Kukuk adapte également ses méthodes. D’une part, il applique la tendance de faire évoluer ses chevaux sans fer, croyant que cela améliore leur confort et leurs performances. Ce choix, bien qu’il n’ait pas encore porté ses fruits dans les dernières compétitions à Francfort, témoigne de sa volonté d’explorer de nouvelles voies pour optimiser ses résultats.
Points à retenir
Christian Kukuk se positionne comme un ambassadeur de l’équitation, cherchant à améliorer la visibilité de son sport auprès du public. Pourtant, il fait face à une lacune notoire de la part de sa fédération, qui semble ne pas exploiter pleinement le potentiel médiatique des succès de ses athlètes. En attendant ses prochaines compétitions aux États-Unis, Kukuk continue de se battre pour un changement dans la manière dont le saut d’obstacles est perçu, encourageant une approche plus humaine et respectueuse du bien-être équin. Ce plaidoyer pour davantage de reconnaissance et de soutien est non seulement bénéfique pour les athlètes, mais également pour l’ensemble du sport équestre.
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