Ingénieux, modeste et véritablement hilarant pour tous les âges, la nouvelle aventure comique de Wallace et Gromit se profile comme soit le dernier grand film de 2024, soit le premier grand film de 2025.

Le Précis : Une excellente parodie des technologies modernes et des crimes croissants perpétrés contre les gnomes et les pingouins, Vengeance Most Fowl est une création en claymation remplie d’humour.

Wallace et Gromit : Vengeance Most Fowl

9 sur 10

G, 1h 19min. Comédie criminelle animée familiale.

Réalisé par Nick Park et Merlin Crossingham.

Avec les voix de Ben Whitehead, Reece Shearsmith, Lauren Patel et Peter Kay.

Actuellement diffusé sur Netflix pour les abonnés.

Y a-t-il un plus grand méchant dans l’histoire du cinéma que le pingouin en claymation Feathers McGraw ?

Pas pour le célèbre duo britannique Wallace et Gromit, qui revient avec leur premier long métrage en près de 20 ans, le remarquable Vengeance Most Fowl. Ingénieux, modeste et véritablement hilarant pour tous les âges, cette nouvelle aventure comique est sans conteste le dernier grand film de 2024 – ou, le premier de 2025.

Les célèbres inventeurs animés, composés de Wallace, l’amateur de fromage de Lancashire (Ben Whitehead), et de son brillant beagle Gromit, divertissent les audiences au Royaume-Uni et à l’international depuis des décennies. La plupart de leurs œuvres ont toutefois pris la forme de courts films.

Leur première histoire longue date a été couronnée par l’Oscar du meilleur court-métrage avec Curse of the Were-Rabbit en 2005, œuvre à laquelle Vengeance Most Fowl partage plusieurs similarités.

Bien que cette nouvelle aventure mette moins l’accent sur un grand casting, le duo atypique affrontant le pingouin et voleur de diamants Feathers McGraw constitue un excellent fil rouge… avec un nombre surprenant de gnomes.

Le récit débute avec la dernière invention de Wallace – un gnome robot intelligent pour aider au jardinage – qui devient maléfique après avoir été reprogrammé par un certain génie criminel pingouin. Ajoutez-y la réouverture d’un musée, une rénovation de jardin et un audacieux vol de diamants, et vous trouverez la plupart des mésaventures loufoques de l’histoire.

(Pour les fans inconditionnels, Feathers a fait sa première apparition en tant que voleur de diamants dans le court-métrage de 1993 The Wrong Trousers, également récompensé par un Oscar. Un court prologue dans ce film remet à jour les spectateurs qui ne seraient pas familiarisés avec les dernières nouvelles de l’univers Wallace & Gromit.)

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Le scénario de Mark Burton est habilement équilibré, intégrant avec brio tous les éléments comiques et les décors, et cela avec une interconnectivité surprenante. L’histoire est astucieuse, mais ce qui propulse Wallace et Gromit c’est l’humour en claymation, qui fait ressortir un ton à la fois sérieux et burlesque.

Le réalisateur emblématique Nick Park orchestre à nouveau ce projet avec humour et sérieux ; le tout fonctionne parce que l’univers peuplé de personnages et d’animaux est d’une grande douceur. Le film regorge d’un amusement pur qui semble de plus en plus rare au XXIe siècle.

Les meilleures scènes proviennent sans l’ombre d’un doute des interactions de Gromit avec les conflits entre le gnome robot Norbot (doué de la voix humoristique de Reece Shearsmith) et le pingouin maléfique Feathers. Leurs excentricités animées muettes sont empreintes d’expressions saisissantes grâce aux conceptions de personnages en claymation, simples mais efficaces.

Si je devais formuler une critique sur ce qui est un film globalement éblouissant, ce serait que ce qui rendait leur premier long-métrage Curse of the Were-Rabbit si captivant était l’exploration de l’étendue de la ville et l’interaction d’une vaste galerie de personnages avec les inventions et intrigues de Wallace.

Vengeance Most Fowl, en revanche, narre une histoire plus intimiste. Il n’y a réellement que six personnages, dont deux des principaux ne parlent pas. Cela réduit l’ampleur des épreuves que nos héros doivent affronter, même avec le retour de Feathers en tant qu’antagoniste principal.

À part l’étendue de l’intrigue, cette nouvelle aventure Wallace & Gromit s’avère pratiquement parfaite. Elle est désormais disponible sur Netflix pour une soirée cocooning en famille ou entre amis. Mon entourage n’a pas tari de rires à maintes reprises. Quelle meilleure manière de commencer la nouvelle année avec le sourire ?

Points à retenir

Le retour très attendu de Wallace et Gromit avec Vengeance Most Fowl souligne l’attrait indémodable de la claymation et l’ingéniosité narrative qui caractérise leurs œuvres. Ce film parvient à combiner modernité et nostalgie, offrant une parodie subtile des technologies d’aujourd’hui. L’intrigue, bien que moins extensive que dans les précédents longs métrages, parvient à captiver grâce à ses personnages excentriques et son humour bienveillant. En ces temps où le divertissement de qualité semble parfois en déclin, ce film pourrait bien rappeler aux spectateurs l’importance de l’innocence et du rire dans nos vies. Qu’il s’agisse des gnomes réanimés par la technologie ou d’un pingouin maléfique, chaque élément contribue à faire de cette comédie un bon moment à partager en famille.



  • Source image(s) : www.miltontoday.ca
  • Source : https://www.miltontoday.ca/local-news/streaming-now-oh-gnome-wallace-and-gromit-have-fun-in-vengeance-most-fowl-10033073

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